Ma liste de "Choses à faire" ne cesse de s'allonger. J'efface une tâche, dix apparaissent. Je ne vois pas le bout de ce semestre. Il se termine dans 1 mois et demi et je n'ai pas encore lu tous les livres qu'il y avait à lire, je suis loin d'avoir fini tous mes dossiers. Pour certains, je ne même pas encore de sujet.
J'avais dit que je serai une étudiante modèle pour le dernier semestre de ma licence. Mais il me semble que je disais plus ou moins la même chose à chaque début de semestre. Bien sûr, j'ai dû l'être pendant deux semaines (ce qui est déjà énorme, quand on y pense), et ensuite... ? Ensuite, je me suis rappelée qu'il ne fallait pas à culpabiliser de vivre à côté. Que c'était bien aussi d'élargir sa culture cinématographique, de travailler sa créativité plutôt que sa grammaire, de lire des bouquins qui nous passionnent plutôt que des trucs dont on se serait bien passé (oui l'Education Sentimentale, je pense à toi !).
Mais là, tout de suite, j'ai besoin d'éteindre mon réveil, mon téléphone, de voir mon agenda complètement vide, de partir avec la Bande, mon appareil photo, ma guitare, un cahier, d'envoyer valser le monde entier, et d'oublier que le temps passe, que l'aiguille tourne, piquer une tête dans l'océan, marcher sur le sable, faire bronzer cette peau beaucoup trop blanche, manger des glaces à l'Italienne (les meilleurs), regarder les étoiles, partir.
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